Les fondations du moulin d'Angibault datent de la fin du XVème siècle, la majeure partie de son aménagement (meunerie, mécanisme, meules) date de la fin du XVIIIème siècle.
A cette époque-là, on trouvait 22 moulins sur la Vauvre, cet affluent de l'Indre qui l'alimente, Angibault était le 20ème et sur les 2 qu'il reste de nos jours, le seul à fonctionner exclusivement grâce à la force de l'eau.
Il s'agit d'un moulin à farine en parfait état de marche qui moud encore quelques fois par an.
L'eau de la Vauvre fait tourner les aubes de sa roue, ses allochons, ou alluchons en français, ont été restaurés mais le bruit qu’ils font lorsque les deux lanterneaux de meule sont engrenés demeure inchangé.
Le moulin cesse de fonctionner en 1958 et tombe à l'abandon, ce n'est qu'en 1990 que la commune de Montipouret en fait l'acquisition, avec l'aide d'une association de
bénévoles, elle entreprend de grands travaux de restauration.
Il est aujourd'hui très proche de l'état dans lequel George Sand le découvrit pour la première fois en 1844.
George Sand est tombée sous le charme de ce lieu unique et en a fait un personnage de roman que l'on retrouve dans le Meunier d'Angibault.
Photos datant de 1990 au moment du rachat par la commune de Montipouret et carte postale du Meunier avec sa jument Sophie.